4 nov. 2011

Le Plan Communal de Sauvegarde en Vidéo


Plan Communal de Sauvegarde par Ministere_interieur

Formation des personnels aux PPMS



De retour d'une formation PPMS dans un établissement périscolaire. Intéressant par les questions posées. Une d'entre elles est particulièrement symptomatique de la méconnaissance des outils de sécurité: "est-ce que l'on a le droit d'utiliser les extincteurs ?"
Eh oui ils ne sont pas là pour attendre les pompiers, mais qui leur à dit ? 
Il y a encore du travail à faire dans les ERP...
Notre cabinet se tient à votre disposition pour assurer la formation de vos personnels.

27 oct. 2011

PCS non réalisés : l'Etat menace de frapper au porte monnaie


Interrogée par les grands medias lors de la présentation de la nouvelle vigilance météorologique de météo France, la ministre du ­Développement durable a rappelé la nécessité pour les communes de mettre en place un plan communal de sauvegarde.
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, « ces plans contiennent des procédures d'alerte et d'évacuation adoptées par les communes ».
Afin d'inciter les municipalités à les élaborer, l'État a conditionné le financement des programmes d'action de prévention des inondations portés par les villes, connus sous l'acronyme « PAPI », à l'établissement d'un plan communal de sauvegarde. De plus, les communes pour lesquelles un plan de prévention des risques est prescrit doivent dorénavant y adjoindre un PCS.
Toutefois, la mesure de l'opérationnalité de ces plans d'organisation pour le jour « j » nécessite pour les villes de réaliser des exercices de simulation. 
Aussi, depuis cette année, l'attribution des financements de l'Etat va en priorité aux communes qui se sont investies dans la mise en œuvre d'un exercice.
La prise en mains du PCS au travers des exercices figure donc parmi les critères permettant d'accorder ou non des aides. D'autre part, les préfets ont reçu ordre d'être très vigilants au développement de ces entraînements. 
Sources: la lettre de sécurité-commune-info du 26.10.2011

30 juin 2011

La canicule, cause de sinistres dans le bâtiment

La sécheresse a des effets multiples, et pas seulement sur les personnes. L’immobilier est en effet toujours fortement touché. Le sinistre bâtiment varie suivant la nature du terrain et les conséquences peuvent être spectaculaires, se traduisant par d’importantes fissures pouvant menacer toute la structure.





Sources: www.eti-construction.fr

17 juin 2011

Parution d'un guide auquel nous avons collaboré


Le Centre Européen de Prévention du Risque d'Inondation (CEPRI) d'Orléans à édité un guide pratique destiné aux maires qui fera référence sur le rôle, l'utilité, le fonctionnement et la réflexion à mener au sujet des réserves communales.

Ce document s’adresse en premier lieu aux maires, à leurs adjoints et à tous les élus ainsi qu’aux services administratifs et techniques des communes.

L’objectif de ce document est d’apporter des éléments méthodologiques pour la mise en œuvre d’une réserve communale de sécurité civile dont la mission principale serait dédiée à la prévention et la gestion du risque d’inondation.

Autour de plusieurs thèmes:
- Qu'est-ce qu'une réserve communale de sécurité civile ?
- Pourquoi créer une réserve communale de sécurité civile ?
- Comment créer une réserve communale de sécurité civile ?
- Comment maintenir une réserve communale opérationnelle dans la durée ?
et des annexes pratiques, ce guide se fonde sur l'expérience et le témoignage de communes pionnières afin de permettre au lecteur de se forger sa propre opinion.

Ce guide mérite d'être lu tant par tous ceux qui ont déjà créé une réserve communale que par ceux qui envisagent de le faire.

Pour avoir participé aux réflexions relatives à ce guide nous pouvons témoigner du sérieux de ses auteurs.

Ce guide est gratuit est téléchargeable sur le site du CEPRI.

15 juin 2011

Comment la Californie se prépare au pire ?




La Californie sous les eaux ? C'est l'hypothèse qui a réuni il y a peu des climatologues du monde entier, à Sacramento, la capitale administrative et politique du Golden State. Objectif : plancher sur la pertinence d'un scénario inédit de catastrophe naturelle, Ark Storm -littéralement « la tempête de l'Arche », en référence à l'Arche de Noé -, prévoyant que des multitudes d'orages pourraient se succéder sans discontinuer pendant un à deux mois, provoquant des pluies diluviennes qui noieraient le centre de la Californie sous 3 à 4 mètres d'eau. Une véritable mer intérieure de plusieurs centaines de kilomètres de long se formerait alors dans la Sacramento Valley, détruisant non seulement cultures et habitations, mais aussi l'essentiel de la vie économique. A la clef, des milliers de morts et des centaines de milliards de dollars de dégâts.

La catastrophe de 1861

Scénario délirant ? Pour les spécialistes de l'Ark Storm, cette hypothèse climatique n'a rien de farfelu : « Ce phénomène s'est déjà produit, en Californie, et nous estimons qu'il se reproduit tous les 100 à 200 ans », estime le Dr Lucy Jones, directrice scientifique du Multi Hazards Demonstration Project à l'US Geological Survey (USGS), en Californie. C'est elle qui a dirigé, pendant deux ans, une équipe d'une centaine de spécialistes du climat et des phénomènes météorologiques extrêmes, dont les travaux ont abouti à la publication d'un rapport de plus de 400 pages.
A la base de leur étude, l'analyse des données et des documents qui attestent de la seule manifestation certaine du précédent Ark Storm. De Noël 1861 jusqu'au mois de mars de l'année suivante, orages, ouragans et tempêtes avaient transformé la Sacramento Valley en un gigantesque lac de plus de 450 kilomètres de long, ruinant pour longtemps élevage et agriculture. Le résultat d'un phénomène atmosphérique poussant d'énormes quantités d'air extrêmement humide à se concentrer au-dessus du Pacifique Nord, puis à dériver jusqu'en Californie, avant de pénétrer très profondément à l'intérieur, le long des principales rivières. Ces masses d'air humide auraient alors déclenché des orages très violents, provoquant pluies et neige sur la quasi-totalité de l'Etat. Depuis, rien de semblable ne s'est encore reproduit. Mais Lucy Jones fait remarquer que si l'on mettait bout à bout les orages historiques de janvier 1969 et ceux de février 1986, la Californie se serait probablement retrouvée dans les mêmes conditions climatiques qu'en 1862... Les experts estiment qu'un Ark Storm au XXI e siècle pourrait détruire un quart des habitations californiennes, sous l'effet notamment de milliers de glissements de terrain. Mais aussi provoquer l'évacuation d'au moins 1,5 million de personnes et causer pour 725 milliards de dollars de dégâts...
Dans le campus de l'USGS, à Menlo Park, tout près de l'université de Stanford et du siège social de Facebook, on est habitué à manier ce genre de chiffres alarmistes. Dans un cadre verdoyant, des centaines de scientifiques tentent de modéliser de la façon la plus précise possible les effets d'un éventuel Ark Storm, ou du fameux « Big One », le tremblement de terre géant annoncé par tous les spécialistes. « Notre métier, c'est de construire des scénarios à partir des informations que nous recueillons grâce à nos instruments de mesure », explique, cartes à l'appui, Keith Knudsen, directeur adjoint de l'Earthquake Science Center, à l'USGS. « Ces modèles aident les dirigeants politiques ou économiques à mieux se préparer pour faire face à une catastrophe naturelle », résume-t-il. « Par exemple, le patron d'une entreprise de semi-conducteurs voudra savoir à partir de quelle puissance un tremblement de terre est susceptible de détruire son usine. Cela affectera ses plans de secours d'urgence mais aussi le montant de son assurance... »
Toute la côte californienne est traversée, du nord au sud, par la faille de San Andreas, à l'origine du tremblement de terre de 1906 qui a complètement ravagé San Francisco. Pour autant, c'est une autre faille, celle de Hayward, plus petite mais positionnée en face de la Silicon Valley, qui inquiète le plus les spécialistes. « Nous venons d'entrer dans une période où elle pourrait bientôt bouger », prévient John Rundle, professeur de géologie à l'université UC Davis, qui estime que celle-ci est active tous les 150 ans environ. Or, c'est en 1868 (il y a 143 ans !) que cette faille a provoqué son dernier tremblement de terre, auquel Mark Twain, qui vivait alors à San Francisco, a consacré un chapitre entier dans l'un de ses livres...

Plusieurs axes de fragilité

Le Golden State est-il prêt à affronter de tels séismes ? Du côté scientifique, surtout depuis les événements du Japon, la mobilisation est totale. « Nous sommes en train d'installer dans l'océan Pacifique de nouvelles bouées équipées de capteurs, qui vont nous renseigner sur la formation possible de phénomènes météorologiques extrêmes », assure Keith Knudsen. Si ces bouées envoient un jour des signaux inquiétants, l'USGS recommandera d'activer immédiatement des mesures préventives. « Par exemple, nous pourrons agir sur la régulation des principaux barrages de façon à mieux gérer l'arrivée de nouvelles quantités importantes d'eau », indique Sonny Fong, responsable des programmes de préparation d'urgence au California Department of Water Resources. Les plans préparés par l'USGS ont déjà permis de positionner à l'avance des équipements de secours. Des grues, par exemple, ou des trains qui serviraient aux évacuations d'urgence.
Même les militaires se préparent. « Cet été, la Navy procédera à des manoeuvres d'évacuation de ses principaux navires hors de Pearl Harbor, comme si l'Ark Storm était en cours de formation », indique Dale Cox, de l'USGS.
Depuis que le scénario de l'Ark Storm existe, la California Emergency Management Agency (CalEMA) a décidé de renforcer sa coopération avec l'US Geological Service, déjà active pour la mise au point de programmes de secours d'urgence lors de tremblements de terre. Il s'agit de désigner des points stratégiques (hôpitaux, écoles, routes, etc.) sur lesquels les sauveteurs concentreraient leurs moyens pour soigner, héberger ou déplacer la population en cas de catastrophe naturelle.
De leur côté, les dirigeants politiques préparent aussi la Californie à faire face aux prochaines secousses sismiques. Dans la région de San Francisco, qui inclut la Silicon Valley, ils ont décidé le financement d'importants travaux pour permettre au BART (l'équivalent du RER parisien) de résister à un fort tremblement de terre. Notamment sur la partie de son parcours qui s'effectue sous l'eau, entre les villes de San Francisco et d'Oakland. Mais ces travaux ne seront pas achevés avant 2014. Idem pour le grand pont qui relie ces deux villes, le Bay Bridge : un deuxième, répondant aux normes antisismiques les plus sévères, est en cours de construction à quelques mètres du premier. Mais il ne sera pas achevé avant deux ou trois ans.
Autre axe de fragilité : l'eau ; 85 % de l'eau potable consommée par les habitants de la région transitent par un système de canalisations souterraines. En service depuis près d'un siècle, il ne résisterait pas à une très forte secousse provenant de la faille Hayward, estiment les spécialistes. Là encore, des travaux sont en cours pour éviter que toute la région ne soit privée d'eau potable en cas de tremblement de terre.« Mais d'ici à la fin de tous ces travaux, nous ne pouvons que croiser les doigts », reconnaît la géologue Mary Lou Zoback, responsable des risques antisismiques à l'agence Risk Management Solutions.

Une minute pour s'organiser

D'autres mesures de protection devraient être prises, estiment des scientifiques comme le professeur Richard Allen, du Seismological Laboratory, à l'université de Berkeley. Ce dernier milite pour la mise en place d'un système d'alerte anti-tremblement de terre qui serait actionné automatiquement à la réception de certains signaux -un système déjà mis en place au Japon. Il permettrait de donner l'alerte jusqu'à une minute avant la secousse. Un délai a priori minime, mais pourtant déterminant d'un point de vue économique, et surtout humain. Une telle alerte permettrait, par exemple, aux entreprises de la Silicon Valley de couper en urgence l'alimentation électrique de leurs chaînes de fabrication et éviter ainsi de nombreux incendies ou explosions. Un tel dispositif ferait aussi s'arrêter immédiatement les trains, avant que les rails endommagés ne provoquent des déraillements mortels.
Quel que soit le niveau de protection qui sera offert un jour offert aux Californiens, le plus important n'est peut-être pas là. En effet, malgré l'évidence du risque (l'USGS estime qu'il y a 50 % de chances qu'un séisme majeur survienne dans les vingt ans), la plupart des habitants ne font pas grand-chose pour s'y préparer. Selon une enquête réalisée par la CalEMA, moins d'un sur cinq a fait expertiser son domicile pour savoir comment celui-ci pourrait résister à un fort tremblement de terre. Moins de la moitié des habitants dispose d'outils de secours, ou a fait un minimum de provisions d'urgence.
Une passivité si préoccupante que les autorités ont décidé d'un grand jour de répétition générale. Ce sera le 21 octobre prochain, à 10 h 21. A cette minute précise commencera le Shake Out Drill. Dans tout l'Etat, des sirènes retentiront pour inviter la population à faire comme si un tremblement de terre commençait. Ceux qui sont dans la rue devront se coucher par terre ou s'agripper à quelque chose de solide, dans les maisons ou les entreprises, les autres devront s'abriter sous un bureau ou une table.
Par la suite, les pompiers, la police et tous les autres services d'urgence organiseront des opérations de secours factices, aussi bien dans les grandes villes que dans les plus petites. A Los Angeles, le département des pompiers (LAFD) a déjà formé plus de 30.000 citadins comme auxiliaires de fortune lorsqu'il faudra venir en aide à l'ensemble de la ville. Par ailleurs, des équipes composées d'ingénieurs de travaux publics, de chirurgiens urgentistes, de spécialistes en produits toxiques, etc. ont été constituées virtuellement dans toute la Californie. Ces volontaires, qui devront se mobiliser et se réunir d'urgence en cas de catastrophe naturelle, participeront activement à l'exercice.
Par ailleurs, l'Earthquake Country Alliance, organisatrice de l'événement, déploiera des milliers de volontaires pour faire, ce jour-là, de la pédagogie et de la formation sur les attitudes à adopter en cas de séisme. Pour l'instant, sur 38 millions de Californiens, un peu plus de 8 se sont inscrits pour participer au Shake Out Drill. Un bon début...
Michel Ktitareff, Les Echos

7 juin 2011

Assurance grêle : Les risques couverts et les démarches à effectuer

Alors que les agriculteurs attendaient la pluie avec impatience, le sud-est de la France a été frappé par de violents orages ravageant les cultures de pommes, poires et melons. L’assurance grêle couvre cet événement et les démarches doivent être effectuées rapidement.

La grêle constitue un risque important notamment pour les cultures fruitières, maraîchères et horticoles, particulièrement vulnérables. Pourtant, la majorité des agriculteurs ne sont pas assurés contre cet événement climatique, la couverture étant assez chère. Et la catastrophe naturelle ne pourra éventuellement intervenir que si l’exploitant a bien souscrit une assurance pour sa récolte : « à partir du moment où l’assurance n’a pas été souscrite, il n’y a pas d’intervention du Fonds d’indemnisation des calamités agricoles » précise la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA).
L’assurance grêle couvre les dommages directs causés aux récoltes « par l’action mécanique du choc des grêlons » et prévoit la couverture de la perte de quantité et parfois la perte de qualité de la récolte. Elle prend en charge la perte du rendement espéré de la récolte, qui doit être déclaré auprès de l’assureur. Elle peut également couvrir la baisse de qualité des cultures, lorsque la grêle entraine une baisse de la valeur commerciale, des fruits éclatés par exemple. Il existe aussi une assurance grêle forfaitaire qui dépend de la nature de culture et pour laquelle suffit une déclaration de la surface globale.

L’assureur doit être informé dans les quatre jours au plus tard
Le contrat, à reconduction tacite, ne couvre pas toute l’année civile. La garantie débute généralement le 1er mars (excepté pour les fruits pour lesquels elle prend effet après la nouaison) et cesse dès que les récoltes sont cueillies. Les conseils généraux accordent généralement des subventions pour inciter les agriculteurs à s’assurer contre ce risque climatique, versées directement aux organismes d’assurances qui les déduisent des cotisations, de même que les subventions d’État.
Selon la FFSA, l’assureur doit être informé au plus tard dans les quatre jours, de préférence par lettre recommandée. « Il ne faut pas toucher à la récolte avant l’arrivée de l’expert, sauf si la récolte est mûre et doit être enlevée d’urgence. Dans ce cas, il faut laisser des zones témoins sur place, ce qui permettra à l’expert de constater les dégâts. Une franchise est applicable, elle représente de 5 à 20 % de la valeur assurée. »
Sources: News-assurances.com

23 mai 2011

Risques Majeurs, seulement une commune sur 5 est prête

Seules 20% des 10.546 communes françaises les plus menacées par des risques majeurs, ont mis au point un plan communal de sauvegarde (PCS) qui organise la mobilisation en cas de catastrophe, a déploré le 22 mai un responsable du ministère de l'Intérieur. "20% de plans, c'est insuffisant, même si 2.349 PCS sont en cours d'élaboration", a déclaré le chef du bureau des risques majeurs au ministère de l'Intérieur, Guillaume Dederen, devant le Haut comité pour la défense civile (HCFDC) réuni au Sénat.


Créés par la loi en 2004, ces PCS communaux sont obligatoires pour les 10.546 communes soumises par les préfectures à des plans d'exposition au risque. Les maires de ces communes doivent élaborer ces plans qui recensent notamment les moyens humains et matériels -véhicules, groupes électrogènes, locaux non-inondables- dont elles disposent, les numéros de téléphone des populations fragiles afin d'organiser les secours face à des inondations, raz de marée, accident de transport chimique,... 
Pour le chef du bureau de l'Alerte, de la planification et de la préparation aux crises au ministère, Christophe Carol, les freins à l'élaboration de ces PCS sont la charge de travail des maires, la volonté de ne pas effrayer les populations, la peur que l'Etat se décharge de ses responsabilités, l'absence d'une culture du risque.




Sources: TF1

17 févr. 2011

Le Gouvernement veut renforcer la prévention des inondations

Tempête Xynthia, inondations dramatiques dans le Var : la France est sous la menace permanente de submersions marines et d'inondations brutales. Comment améliorer la prévention et renforcer la sécurité des habitants ?


C'est l'objet du plan national submersions rapides qui vient d’être validé par le premier ministre, après une concertation conduite de juillet 2010 à début février 2011. Doté d’un budget de 500 M€, ce plan comprend plus de 60 actions concrètes. Ce dispositif complet vise à mieux maîtriser l’urbanisation dans les zones dangereuses, améliorer la vigilance météo et l’alerte des populations, et renforcer la fiabilité des digues.

1. Maîtriser l’urbanisation dans les zones à risques

Accélération des plans de prévention des risques (PPR) littoraux. Dans un délai de 3 ans, 242 nouvelles communes littorales devront être couvertes par un PPR.

Les PPR de 68 communes seront également révisés ; la prise en compte des risques en amont dans les stratégies d’aménagement sera encouragée. Aucune construction de digue ne pourra être autorisée pour ouvrir de nouveaux secteurs à l’urbanisation. L'’Etat proposera à la fin 2011 un référentiel technique officiel de travaux de prévention du risque d’inondation dans l’habitat existant, qui servira de support aux professionnels (bâtiment, experts, administration) pour définir, prescrire, ou réaliser des travaux.

2. Améliorer les systèmes de surveillance, de prévision et d’alerte

Mise en place par Météo France d’une vigilance spécifique météo « vagues-submersions » pour fin 2011. Pour chaque département littoral, elle définira grâce au code couleur en vigueur – vert, orange, rouge - un niveau de vigilance, en fonction des prévisions de niveau de mer et de hauteur des vagues. Une meilleure couverture du territoire par le renouvellement et le renforcement du réseau de radars hydrométéorologiques. Ce plan radar sera réalisé sur 10 ans et représente un investissement supplémentaire de Météo France et du ministère du développement durable de 10,6 M€. 1,4 M€ seront mobilisés dès 2011. L’extension du réseau de cours d’eau surveillé par l’Etat. 20 800 km de cours d’eau font actuellement l’objet d’une surveillance par l’Etat sur le territoire métropolitain. Aux extensions déjà prévues - pour un linéaire de l’ordre de 600 km sur 2010 et 2011 – s’ajouteront dans les deux ans qui viennent celles actuellement à l’étude.

3. Renforcer la fiabilité des digues

L’engagement de 1 200 km de travaux de confortement d’ouvrages est prévu sur la période 2011-2016 et l’Etat mobilisera pour cela des ressources de l’ordre de 500 M€.

Le travail de recensement des digues sera achevé d’ici la fin du 1er trimestre 2011 pour les digues fluviales et d’ici la fin de l’année pour les ouvrages maritimes. Les services de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques (digues et barrages) ont été regroupés au sein des Directions Régionales de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement, et renforcés à hauteur de 50 postes sur 2009-2011.

4. Développer une véritable culture du risque

Les plans communaux de sauvegarde, procédures visant à préparer et organiser la commune pour faire face aux situations d'urgence, seront rendus obligatoires dès prescription d’un plan de prévention des risques. Actuellement ils ne sont mis en place que pour les PPR approuvés. La ministre de l'Ecologie a également lancé un nouvel appel à projets Papi, programmes d’actions de prévention des inondations.

Ces contrats entre un maître d’ouvrage, l’Etat, les collectivités locales permettent de déployer sur un bassin de risques une politique cohérente, qui prend en compte tous les aspects de la prévention : maîtrise de l’urbanisation dans les zones à risques, réduction de la vulnérabilité du bâti existant, protections, alertes, information préventive…

Cette nouvelle génération de Papi intègre désormais explicitement le risque de submersion marine. 48 Papi ont été financés depuis 2002. Afin d’assurer la cohérence de la politique de gestion des risques d'inondation, la ministre a annoncé la mise en place d’une nouvelle gouvernance, ouverte aux collectivités territoriales et à la société civile. En effet, il ne peut exister de politique de prévention des inondations efficace et pertinente sans un effort collectif et un dialogue constant entre tous les acteurs concernés.


Sources: maxisciences.com

12 févr. 2011

L'eau sécurisée après une catastrophe naturelle

Fin 2010, la société BIO-UV , spécialisée dans le traitement de l’eau, a développé un concept innovant de production d’eau potable : BIO-SUN. Cette station d’eau potable fonctionne à l’énergie solaire et couple une filtration très fine (sur zéolithe) à la désinfection UV. L’eau est purifiée et débarrassée de tous les micro-organismes pathogènes responsables de nombre d’infection et de virus à travers le monde.

 

BIO-SUN est un procédé simple et autonome qui garantit un accès à l’eau potable à toutes les populations des pays en voie de développement et des sites isolés. Parfaitement intégré aux démarches des acteurs internationaux du développement et en particulier des ONG, BIO-SUN œuvre pour le développement durable et la valorisation des territoires dans le besoin.

Grâce à cette innovation, la société BIO-UV répond non seulement à la démarche d’accès à l’eau potable pour tous les individus à travers le monde, mais elle favorise également le développement économique des zones en difficulté en leur confiant la responsabilité de gérer la borne, de son installation à son utilisation.

En février, une borne de production d’eau potable photovoltaïque BIO-SUN sera installée gracieusement en Haïti pour faire face à la pénurie d’eau potable et au développement des virus et infections véhiculés par l’eau, y compris le choléra. La société Lysa, spécialisée dans la gestion durable de l’eau, sera en charge de la mise en place de la borne, ainsi que de la formation des personnes sur place.

Contact :
BIO-UV
ZAC de la Petite Camargue - CS90022 - 34403 LUNEL
Tél. 04 99 13 39 11 • Fax 04 99 13 39 19 • http://www.bio-uv.com

Sources: News-eco.com

2 févr. 2011

Catastrophes naturelles: Bilan 2010

En 2010, près de 373 catastrophes naturelles ont été recensées dans le monde, tuant plus de 296.800 personnes, affectant plus de 20 millions d'autres et coûtant près de 110 milliards de dollars aux États, indique un rapport du Centre de recherche sur l'épidémiologie des catastrophes (CRED) de l'Université catholique de Louvain, en Belgique, réalisé en partenariat avec l'organe de l'ONU chargé de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ONUSIPC). "Il est essentiel pour les gouvernements locaux, les responsables municipaux et leurs partenaires d'intégrer l'adaptation au changement climatique dans leurs politiques de planification urbaine", la réduction des risques "n'est plus une option". Le renforcement de la résilience des collectivités locales sera l! 'une des priorités du Forum mondial sur la prévention des catastrophes qui sera organisé du 8 au 13 mai, à Genève, en Suisse.