31 mai 2009

Exemple de test d'un Plan Communal de Sauvegarde

Afin de tester son Plan Communal de Sauvegarde, la commune de Saint Etienne de Saint-Geoirs (2.216 habitants - Isère) a réalisé un exercice le 26 Mai. Organisé par l’IRMa et les pompiers de Saint-Étienne de Saint-Geoirs, le scénario simulait un accident de transport de matières dangereuses se produisant sur un rond-point de la commune.


A 14h00, un véhicule percute un camion citerne contenant du GPL entre la route de l’aéroport et celle de Brezins : une victime, des organes de raccordement endommagés et le déversement du carburant sur la voie publique…

Les pompiers sur place préviennent aussitôt l’élu d’astreinte qui se rend sur les lieux. Devant l’ampleur du phénomène, Michel Veyron (en l’occurrence l’élu référent sur les risques) présent sur les lieux, comprend la nécessité d’activer le Plan Communal de Sauvegarde de la commune.
Dès lors, une série d’actions visant à protéger et informer la population seront mises en œuvre de manière fictive… un exercice riche d’enseignement pour le personnel municipal et les élus !

Aussitôt de retour en Mairie, dans une petite salle organisée pour accueillir le Poste de Commandement Communal, l’élu d’astreinte ouvre le « placard PCS » : classeurs, talkies-walkies, chasubles sont sortis,… et les membres du PCS sont aussitôt contactés : standard, main-courante, responsables des cellules « terrain » et « soutien et réconfort » s’organisent alors :

- des barrières sont acheminées pour sécuriser un périmètre de 300m
- la salle des spectacles est ouverte pour accueillir les premières personnes évacuées du périmètre immédiat
- la police municipale prévient la population au travers d’un ensemble mobile d’alerte

Une heure après le déclenchement de l’exercice, de manière à « corser » la situation qui dans un premier temps est bien gérée par les joueurs, le COS se rend en Mairie et fait un point de situation :

Aux vues des risques d’incendie et d’explosion, une évacuation totale de la population présente dans le périmètre doit être réalisée.
Par ailleurs, les opérations de dépotage qui seront effectuées sur la citerne devant durer jusqu’au soir, il est nécessaire d’organiser l’accueil et la confection de repas.
A ces informations s’ajoutent de nombreux appels fictifs en mairie d’habitants inquiets (personnes âgées, directrice de l’école,…) qui font « monter la pression ». La commune se prend au jeu :
- Estimation de la population par secteur et définition des points de regroupement
- Contact des transporteurs et des supermarchés
- Rédaction d’un communiqué … Rien n’est oublié !

Deux heures après l’accident, l’exercice prend fin et un débriefing à chaud est organisé.
Un bilan positif de cette simulation qui a permis de mettre en évidence les points suivants :
- l’organisation mise en place est cohérente au regard des compétences et des moyens humains de la commune
- les outils du PCS sont opérationnels (annuaires, fiches réflexes, répartition des rôles…)
Quelques améliorations, davantage organisationnelles, seront tout de même à apporter :
- la modification de la localisation du PCC (la salle s’avérant trop petite pour l’organisation mise en place)
- la mise en place de cartes, paper-board,… et autres outils pratiques au sein de la cellule de crise
- la structuration de la communication entre le standard, le chargé de communication et les autres acteurs du plan

Source: Institut des Risques Majeurs - Grenoble

26 mai 2009

Plan Communal de Sauvegarde pour CASTELMAYRAN



Castelmayran

Tarn et Garonne (82)

830 habitants


À l'invitation du maire Jean-Claude Giavarini, les Castelmayranois étaient invités à une réunion d'information portant sur le plan communal de sauvegarde.
Son objectif est de permettre à la commune de faire face à une situation de crise ou de catastrophe naturelle en réagissant rapidement dans l'attente des secours traditionnels. Pour cela, il est nécessaire de déterminer les mesures immédiates de sauvegarde et de protection, de fixer l'organisation de l'alerte et les consignes de sécurité, de recenser les moyens disponibles et de soutien à la population.
En plus des élus, ce plan prévoit que 10% de la population puisse aussi s'investir pour apporter leur aide en attendant l'intervention des pouvoirs publics. Des réunions d'information et de préparation auront lieu prochainement pour continuer à mettre en place ce plan. Les personnes désirant participer à cette action en mettant leur savoir-faire et leurs compétences au service de tous peuvent s'inscrire à la mairie.
Source : La Dépêche

La gestion des déchets après une catastrophe

Comment gérer 22 millions de tonnes d’ordures ? C’est le casse-tête qui a été posé à la municipalité de la Nouvelle Orléans, qui devait agir vite pour éviter les risques sanitaires après l'ouragan Katrina


Retour sur les conséquences sanitaires post-catastrophes telles que vécues au moment des faits par les autorités de Louisiane :

Devant la maison, un tas d’ordures haut de soixante centimètres se dresse à la place de l’ancienne haie. Un sommier rouillé gît à côté d’un téléviseur et d’un flacon de détachant. L’air étouffant est imprégné d’une forte odeur de peinture, mêlée à celle d’aliments vieux de plusieurs semaines. Des mouches tournent au-dessus. Des milliers de tas comme celui-ci jonchent la capitale de la Louisiane.

Selon les estimations des autorités, ce sont au total 22 millions de tonnes d’ordures qui mijotent dans la chaleur du marécage depuis plusieurs semaines, donnant à la ville l’apparence et l’odeur d’un dépotoir. Il y a dans les rues de La Nouvelle-Orléans plus de déchets que n’en produit n’importe quelle ville américaine en un an. Et ce n’est pas tout. A ces tas d’ordures s’ajoutent les épaves de voitures et les bateaux échoués sur la chaussée, ainsi que plus de 1 million de réfrigérateurs, de cuisinières et de lave-linge abandonnés sur les trottoirs. Il faudra aussi démolir une centaine de maisons.Le problème se pose même dans les endroits qui ont peu souffert de la tempête : lorsque les habitants sont rentrés chez eux, ils ont retrouvé des réfrigérateurs en panne depuis le jour où le cyclone s’est abattu sur la ville. Ces réfrigérateurs pleins de nourriture pourrie sont aujourd’hui sur les trottoirs, bien fermés avec du ruban adhésif. La commune de Jefferson Parish a mis à la disposition des habitants un terrain que certains ont baptisé le “cimetière des réfrigérateurs”, où ils peuvent jeter leurs appareils électroménagers. Les congélateurs sont remplis de viande, de crabes et de crevettes en décomposition. Beaucoup ont scotché des messages sur lesquels on peut lire, en guise d’avertissement, “Dégueulasse” ou “Ne pas toucher – nourriture puante”.

Certaines entreprises ont été chargées par les autorités d’éliminer le fréon des réfrigérateurs pour qu’on puisse les recycler. Leurs employés doivent également enlever tout ce qui se trouve à l’intérieur. Dans quelque état que ce soit.

Ce qui attend La Nouvelle-Orléans est l’opération de nettoyage la plus vaste et la plus compliquée de toute l’histoire des Etats-Unis. Plus de deux mois après le passage de Katrina, l’Etat et le corps du génie de l’armée, qui coordonne les opérations, cherchent encore comment trier la couche de déchets, qui, outre les substances toxiques telles que le fréon ou le mercure, renferme probablement des centaines de tonnes de produits ménagers comme de l’eau de Javel ou des pesticides. Certains spécialistes estiment qu’il faudra sept mois pour en venir à bout, tandis que d'autres tablent plutôt sur deux ans.

Les autorités ont déjà accordé 2 milliards de dollars [1,7 milliard d’euros] en contrats d’enlèvement des détritus, soit plus de trois fois le budget d’exploitation annuel de La Nouvelle-Orléans, et, selon les représentants de l’Etat, ce coût pourrait encore augmenter de façon substantielle. Près de trois mille camions à benne ont déjà commencé à tourner chaque jour dans les quartiers dont les habitants sont revenus. Le plus gros du travail est réalisé aujourd’hui par trois grandes entreprises et leurs sous-traitants, mais le génie a besoin de davantage de camions. Dans certains quartiers, des tas d’ordures putrides imprègnent l’air d’une odeur de lait tourné, d’eau croupie et de viande avariée. Les habitants ont du mal à supporter cette puanteur, ainsi que les asticots qui l’accompagnent. Ils portent souvent des gants en caoutchouc et des masques pour se protéger de l’odeur et se prémunir contre les bactéries et les moisissures.L’enlèvement des ordures n’est qu’une étape du processus. Les autorités ont demandé aux habitants de trier et d’étiqueter leurs déchets, mais peu ont le temps ou l’envie de veiller à ce que les boîtes de conserve soient empilées à distance des fours à micro-ondes. Il est plus facile de tout traîner sur le bord du trottoir et de laisser les employés chargés du ramassage faire le tri entre le diluant pour peinture et les morceaux de poteaux téléphoniques. Les déchets sont transportés sur un site de collecte, où ils sont triés puis expédiés vers des usines d’incinération, des centres de recyclage ou des décharges réparties dans la communauté urbaine.

Le génie a défini six catégories de déchets : déchets végétaux, déchets ménagers, gravats, déchets chimiques, appareils électriques et véhicules. Les déchets naturels tels que les feuilles, les branches et les troncs d’arbre seront pour la plupart transformés en compost et en copeaux de bois, mais certains seront brûlés pour éviter la propagation des termites. La ferraille et les pneus seront recyclés. “Il y a la volonté de recycler au maximum, mais aussi celle de tout enlever aussi vite que possible.” Cette volonté d’agir vite suscite une certaine inquiétude chez les écologistes. Selon eux, la pression exercée pour faire disparaître les ordures pourrait se traduire par un engorgement des sites de traitement et d’enfouissement, créant un précédent dangereux.

D'après eux, “Il se peut que ce soit la seule solution à l’heure actuelle, parce qu’il est urgent d’éloigner ces déchets des lieux d’habitation, mais il y a là des choses qu’on ne mélange pas en temps normal.” Si ces déchets restent stockés ensemble à long terme, ils représenteront un danger pour la santé publique. Les matières combustibles risquent de s’enflammer, les rongeurs de proliférer et les substances chimiques de s’infiltrer dans le sol. Une grande partie des détritus ayant trempé dans les eaux de crue pendant plusieurs jours, il existe en outre un risque accru de propagation des bactéries et des moisissures.

La gestion des déchets après une catastrophe est généralement le volet le moins prévu dans les plans de sauvegarde, car difficilement quantifiable en amont. Il n'en demeure pas moins que c'est un paramètre particulièrement important à appréhender.

Sources: The New York Times, Courrier International

22 mai 2009

Klaus: 1 milliard d' €

Tempête dans le Sud-Ouest :
Les dégâts de Klaus estimés à plus de 1 milliard d’euros



Les assureurs, par le biais de la FFSA, ont annoncé fin février que le montant estimé des dégâts causés par la tempête et les inondations qui ont suivi s’élèverait à plus d’un milliard d’euros.Les indemnisations seront vraisemblablement comprises entre 1 à 1,4 milliards d’euros.

Une semaine plus tôt, la FFSA avançait un premier chiffre de 600 M€ pour le montant des indemnisations, basé sur les premières remontées d’informations parvenues aux assureurs. Rappelons également qu’à ce moment là, l’état de catastrophe naturelle n’avait pas encore été officiellement déclaré.
La nouvelle estimation a été établie par les assureurs grâce aux remontées d’informations des régions sinistrées et des déclarations de sinistres reçues.
A ce jour, 500 000 dossiers ont été enregistrés, mais les assureurs ne peuvent pas encore donner un ordre d’idée plus précis sur l’importance des sinistres et les parts des gros et petits sinistres.Pour le moment, difficile donc de savoir si les dommages subis correspondent avec les images vues en boucle dans les médias.
La MACIF avait communiqué sur un premier bilan, une semaine après la mise en place de son dispositif d’urgence. Le 2 février, la mutuelle d’assurances avait enregistré 33 000 déclarations de sinistres au niveau national dont 28 000 dans la région « Sud-Ouest Pyrénées ». 26 000 déclarations concernent des sinistres en habitation et 2 000 en automobile. La MACIF annonce également avoir d’ores et déjà organisé 20 000 missions d’expertises.En outre, les sociétaires ont pu obtenir des réparations d’urgence pour des montants limités à 3 000 euros grâce a un « télé chiffrage » par téléphone ou internet. Cette mesure n’empêche pas le passage ultérieur d’un expert en cas de sinistres plus importants.
Sources : www.news-assurances.com, Benoit Martin

l'ONU se penche sur le post Tsunami

L'héritage du Tsunami : Innovation, percées et changement




Pour mieux répondre aux catastrophes naturelles, les gouvernements doivent investir davantage dans la réduction des risques encourus par les communautés vulnérables et veiller tout particulièrement à la prise en compte des sexospécificités dans le processus de relèvement, indique un rapport présenté aux Nations Unies.

Ce rapport, intitulé « L'héritage du tsunami : innovation, percées et changement », montre en effet que l'implication des communautés locales est aussi déterminant que l'installation de systèmes d'alerte précoce de pointe. Il souligne également la nécessité, pour les pouvoirs publics, d'incorporer les mesures de réduction de risques de catastrophes dans les plans de développement national.
Ce rapport décrit les enseignements tirés de la réponse mondiale en faveur du relèvement après le tsunami.
Il expose aussi les meilleures pratiques susceptibles de contribuer à prévenir les catastrophes naturelles et à s'y préparer. « Notre capacité à gérer les catastrophes naturelles est bien meilleure que nous le pensions », a déclaré M. Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies, en réaction à ce rapport. « Nous ne pouvons certes pas empêcher ce type d'événement, mais nous avons la capacité de diminuer la puissance potentielle de telles catastrophes. Pour cela, il nous faut faire preuve d'une grande prévoyance et mettre en oeuvre une planification avancée et non simplement des secours d'urgence. Ce rapport me paraît donc très éloquent à cet égard ».
Depuis le tsunami meurtrier qui a frappé l'océan Indien en 2004, il y a eu un débordement d'activités menées par les gouvernements, les institutions internationales et les organisations de la société civile en vue de la création de systèmes d'alerte précoce aux niveaux national et régional. Pas moins de 24 plates-formes flottantes de détection avancée ont été placées dans l'océan Indien et 168 gouvernements ont adopté des mesures préventives destinées à réduire les divers risques en cas de catastrophe naturelle. En outre, 250 000 nouvelles habitations en dur ont été édifiées, plus d'une centaine de ports et d'aéroports reconstruits ainsi que 3 000 écoles et des centaines d'hôpitaux réhabilités.
« En qualité d'envoyé spécial des Nations Unies pour l'après-tsunami, je suis heureux de pouvoir aider les pays et les communautés touchés par le tsunami à s'engager en faveur d'une « meilleure reconstruction », a déclaré le président Bill Clinton. « Grâce au flot ininterrompu de contributions en temps, compétences, argent et équipements nécessaires, fournies conjointement par les Nations Unies, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, les centaines d'ONG impliquées, les gouvernements donateurs, les entreprises du secteur privé, les citoyens et les pouvoirs publics des communautés touchées ainsi que les citoyens du monde entier, des avancées significatives ont été réalisées en matière de reconstruction, de prévention et d'atténuation des futures catastrophes. Mais il reste encore beaucoup à faire. J'ai l'espoir que nous poursuivrons et renforcerons nos efforts pour promouvoir une bonne gouvernance, un développement économique adéquat et une planification préalable aux catastrophes, même en ces temps de crise économique ».
Lors de la catastrophe du tsunami en 2004, bon nombre de personnes n'ont pu avoir accès à l'aide, du simple fait de leur sexe, de leur appartenance ethnique, de leur âge, de leur classe sociale, de leur religion ou de leur profession, souligne le rapport. Ainsi, les femmes ont-elles été particulièrement touchées par ce désastre.
Cependant, selon le rapport, le processus de relèvement a permis de traiter les disparités sociales sous-jacentes dans la région, de renforcer la protection des droits de l'homme des groupes marginalisés et de créer un environnement favorable à la participation sociale. La capacité des communautés à répondre à des systèmes d'alertes précoce a été améliorée et les programmes de sensibilisation aux catastrophes ont été inclus dans bon nombre de programmes scolaires.
En outre, plusieurs pays ont adopté des mesures antidiscriminatoires visant à aider toutes les victimes à bénéficier de l'aide, notamment en cas de conflit. « L'effort de relèvement après le tsunami a démontré qu'en travaillant main dans main et en collaborant avec les communautés locales à toutes les étapes du processus, nous pouvons véritablement parvenir à une meilleure reconstruction », a déclaré Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement et présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement. « L'une des premières et principales leçons tirées du tsunami est que tous les pays ont besoin de mieux se préparer à l'éventualité d'une catastrophe naturelle. Pour cela, il est nécessaire que les gouvernements, les Nations Unies et les autres partenaires concernés prennent des mesures audacieuses pour s'assurer de la mise en place effective de toutes les actions de prévention destinées à réduire les risques liés aux catastrophes ».
Le tsunami qui a frappé l'océan Indien le 26 décembre 2004 a entraîné la mort de plus de 228 000 personnes dans 14 pays en Asie du Sud-Est, en Asie du Sud et en Afrique, faisant des victimes de 40 nationalités différentes et des dégâts matériels estimés à près de 10 milliards de dollars américains. Les zones côtières et les écosystèmes dans les régions frappées ont été totalement dévastés et des milliers de villages engloutis sous les flots.

Sources : News Press 2009, PNUD, www.tv5.org

Plan Communal de Sauvegarde pour SAMATAN



SAMATAN

Gers (32)

1.832 habitants

Après la tempête Klaus de janvier et les dispositions prises par la cellule de crise, la municipalité reconnaît la nécessité de mettre en place un plan communal de sauvegarde qui a pour but de s'organiser face à de tels événements. Ce sera chose faite d'ici le mois de septembre.

Source : La Dépêche

Torrent de boue dans le Pas de Calais

Après un violent orage, un torrent de boue déferle sur un lotissement de Recquignies dans le Pas de Calais (62)


De fortes pluies sur la Sambre le 12 Mai, ont entraîné des inondations localisées. À Recquignies, une vingtaine de foyers se sont retrouvés dans près d'un mètre de boue.
Le maire va instruire une demande de déclaration de catastrophe naturelle. «Au début, je me disais : "Ce n'est que de l'eau, ça va partir." Puis la pluie a redoublé et, en une minute, tout est devenu jaune autour de la maison. »

Ce sexagénaire habitant la rue Armand-Beugnies (RD 336) à Recquignies, comme ses voisins, a été confronté aux éléments aux alentours de 21 heures. Son lotissement, encaissé entre un champ en pente et une voie ferrée, a été envahi de boue au terme d'un orage violent qui a fait déferler les terres récemment semées.
Gabriel a eu le réflexe de repousser contre la porte d'entrée de sa maison la boue qui y pénétrait, provoquant un barrage de fortune qui a épargné son intérieur. Ses proches ont eu moins de chance, se retrouvant dans 80 centimètres de glaise. « On venait de tout rénover », se désole Jérôme, à 2 heures, entre un téléviseur souillé et des meubles déplacés dans sa pièce principale.
Les sapeurs-pompiers de Jeumont sont restés quasiment seuls sur place de minuit à 7 heures, tentant de vider des caves et de frayer une voie pour l'écoulement d'eau sur la route départementale, impraticable.

Les services du Département, injoignables toute la nuit, de manière inexplicable, sont arrivés en force hier matin. Le déblaiement de la route s'est achevé en fin d'après-midi avec son nettoyage par les pompiers.
Restent, pour les sinistrés, les démarches à entreprendre auprès des assureurs. Ghislain Rosier, le maire, a annoncé hier vouloir instruire une demande de placement de sa commune en état de catastrophe naturelle.
Les communes proches (Jeumont, Marpent, Colleret, Cerfontaine et Ferrière-la-Petite) ont elles aussi, dans la nuit de mercredi à jeudi, été le théâtre d'interventions localisées des pompiers pour des montées en pression d'égouts et des inondations de locaux. Mais rien de comparable avec la situation des Rechigniens, au-dessus desquels le ciel a une nouvelle fois craqué hier en fin d'après-midi.
Source: La Voix du Nord

21 mai 2009

Plan Communal de Sauvegarde pour LE HAILLAN


LE HAILLAN
Gironde (33)
8.378 habitants


Afin de faire face à toute catastrophe ou sinistre naturel, le Conseil Municipal a décidé d'élaborer un plan communal de sauvegarde, afin d'apporter toute l'aide possible aux services de l'État face aux événements touchant la sécurité civile. Isabelle Lalanne est l'élue référente pour mener à bien l'élaboration du plan.

Source: Sud Ouest

Plan Communal de Sauvegarde pour PONT A VENDIN



PONT A VENDIN
Pas de Calais (62)
2.900 habitants




C'est à l'hôtel de ville que le maire, Bernard Ogiez, a convié les représentants des forces publiques du commissariat de Carvin et de la caserne des pompiers afin de remettre le plan communal de sauvegarde établi par la municipalité.
Comme l'a précisé Alain Lohez, adjoint au maire, « il s'agit d'un document important car il a pour vocation de pouvoir régir des situations d'urgence, et par conséquent de prévoir, lors d'un événement grave, toute éventualité d'une organisation afin de sauvegarder les vies, diminuer les dégâts et protéger l'environnement ».
Il s'agit donc d'un plan communal d'urgence qui implique le recensement des risques sur la commune, des moyens disponibles, l'organisation pour assurer une alerte et ensuite l'information.
Cette action permet ainsi de répondre à l'obligation de diligence du maire sur sa commune comme il l'est stipulé dans le Code général des collectivités territoriales : « Faire cesser les accidents et fléaux calamiteux (...), pourvoir d'urgence à toutes les mesures d'assistance et de secours et prescrire l'exécution des mesures de sûreté ».
Source: Nord Eclair

Continuité de services : les leçons de Klaus, la tempête des Landes

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009, une tempête cyclonique a balayé le Sud-ouest de la France avec des dégâts considérables. Enquête sur le terrain: quels enseignements en tirer?


Un colloque sur la gestion des risques, organisé il y a quelques semaines par l’IMdR et l’AFPCN (**), a permis un retour d'expérience sur les impacts et les conséquences du cyclone Klaus. Le directeur de cabinet du préfet des Landes s'est prêté à l'exercice. Beaucoup de points intéressants à en retenir.

Campons le décor, pour mémoire : des vents soufflant à 172 km/h à Biscarosse, un bord de mer en furie. Et des conséquences quasi-immédiates : 200.000 clients d’EDF ont été privés d’électricité, sur les 240.000 que compte le département. Environ 50.000 habitants se sont retrouvés sans eau potable, 45.000 abonnés sans téléphone fixe, une grande partie des réseaux mobiles ont été mis hors service… sans oublier les dégâts causés à l'agriculture et à l'industrie sylvestre, fleuron de ce département.

Quel enseignements peut-on en retenir ?

1- L’anticipation, ou la prévention sont utiles à la préparation : prévenue par Météo-France suffisamment à l’avance, la préfecture a pu faire arrêter assez tôt la circulation des bus et des poids lourds, lequels auraient été directement exposés à la tempête ; de même il fut possible de pré-positionner, en certains lieux, divers moyens de secours. Prévenir les conséquences et se préparer au sinistre: deux attitudes qui se sont avérées payantes. Il est intéressant de s'interroger: cette démarche ne serait-elle pas généralisable à d’autres moyens?

2- La forte dépendance à l'alimentation électrique est générale: les coupures d’eau, de téléphonie fixe et mobile s’expliquent parfois par les dégâts causés directement par la tempête sur les installations. Mais la plupart du temps, leur interruption de service a pour origine une rupture d’alimentation électrique.
Sans électricité, les pompes ne peuvent plus alimenter les réseaux en eau potable, les stations d’épuration ne fonctionnent plus, beaucoup d'équipements d'opérateurs de télécommunications, fixes ou mobiles, sont mis hors service. Cette dépendance au tout électrique (qui n’était pas aussi forte avec les technologies d’autrefois) est une cause de panne commune, trop négligée chez les opérateurs de service.
L’informatique est présente partout, les machines ont beau être redondantes et fiables, la panne d’électricité, elle, est rarement prévue. On peut se demander si le cahier des charges des opérateurs de téléphonie mobile n’est pas insuffisant sur ces points : en effet le moindre centre informatique de quelque importance dispose d'alimentations de secours (batteries ou générateurs diesel) et ne se repose pas entièrement sur son fournisseur.
Or, il semble qu’il en aille autrement avec les moyens techniques que les opérateurs déploient sur le territoire. Bien sûr, le surcoût d’un secours généralisé serait important, mais la non prise en compte du risque de coupure d’alimentation électrique surprend en première analyse.
Est-ce une insuffisance en maîtrise de risque ? Est-ce pour se défausser sur un fournisseur ? Il serait bon de reconsidérer ces points. Les opérateurs très dépendants doivent pouvoir disposer de quelques moyens mobiles, comme des générateurs de courant capables de les protéger, durant un certain temps. Le partage des responsabilités entre le fournisseur (EDF ou autre), le réseau distributeur (ERDF) et l’opérateur (de télécoms dans ce cas) semble mal vécu en cas de crise. Ne faut-il pas le réétudier maintenant que la crise est passée ?

3- Le télé-pilotage surprend : tout étant informatique, tout peut se surveiller à distance ! La personne qui peut vous renseigner sur l’état de fonctionnement du relais près de chez vous se trouve ainsi dans un centre de surveillance en Région parisienne quand ce n’est pas en Tunisie ou sur l’Ile Maurice…
Cet état de fait, connu depuis longtemps des informaticiens, surprend les coordonnateurs de secours sur place. Il est vrai que les opérateurs là encore, ont investi pour surveiller, détecter les pannes et résoudre à distance ce qui peut l’être, avec un certain succès d’ailleurs. Mais, avec Klaus, les limites du modèle sont atteintes et dépassées : les moyens à activer sur place ne sont pas télé-pilotables, ce sont des groupes électrogènes qu’apporte un ERDF par exemple.
Une connaissance du terrain est donc indispensable et n’existe pas. On peut d’ailleurs noter que les opérateurs auraient pu prévoir des moyens de secours télé-activables -au moins pour partie. L’impression qui ressort est que les opérateurs ont fait l’impasse : il faut intervenir sur place et ils ne le peuvent pas. Tout retombe alors sur le « fournisseur électrique ». Or, des moyens de secours télé-activables sont envisageables : cela n’a visiblement pas été fait. Le dosage entre le « tout télé-piloté » et « l’intervention sur place obligatoire » est probablement à réétudier. Un équilibre viable en termes de coût et d’efficacité peut être atteint.

4- La notion de service dégradé est mal ressentie : les chiffres présentés sont plus favorables que lors de la tempête de fin 1999 : à j+7 on comptait 97% des foyers rétablis en électricité en 2009 ; ce chiffre était de 84% en 1999. Et pourtant les 331 maires sont insatisfaits. Ce mécontentement est essentiellement dû au fait que «rétablis» ne veut pas dire «reconnectés » mais plus souvent raccordés à un groupe électrogène. Les groupes ayant une puissance limitée à partager avec son voisin et une autonomie en fioul bornée.
Cette propension à rétablir un service dégradé plutôt que de réparer la cause origine est bien connue depuis une dizaine d’années chez les informaticiens. Les approches industrielles des divers opérateurs ne font que renforcer cette tendance à mener de front "mode dégradé rapide" et "réparation sur le fond", moins contrainte sur la durée.
Le monde de l’informatique utilise pour cela des « conventions de service » qui décrivent et éventuellement permettent de négocier ce que sera le mode dégradé. Pourquoi ne pas généraliser une telle démarche ?

5- Il faut concilier les approches : souvent ERDF, par exemple, se projette avec des moyens techniques et des hommes mais n’a pas les relais locaux connaissant le terrain. Inversement, des maires listent et ordonnent des priorités d’interventions dont ERDF ne tient pas compte par simple ignorance. La perte d’efficacité est évidente et l’insatisfaction latente et compréhensible.
L’approche industrielle d’ERDF par exemple peut tout à fait tenir compte d’un plan d’actions communal si celui-ci est connu, communiqué et quasi standardisé. L’approche des «plans communaux de sauvegarde» sert d’ailleurs à cela.
Il faut noter que les divers « plans » prévus dans le cadre ORSEC (plans de continuité des opérateurs de service, plans blancs des hôpitaux, etc.) peuvent permettre d’établir à l’avance un langage commun et une certaine compatibilité d’actions entre les intervenants et responsables. Le Préfet peut impulser cette conciliation des approches.

Ce bilan tiré de ce triste sinistre montre que nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Les opérateurs sont confrontés à des dépendances nouvelles qu’ils doivent apprendre à réduire. Les responsables locaux (maires, préfet, Sécurité civile...), face à ce paysage technologique nouveau, doivent refléter une évolution des exigences qu’il est nécessaire de formuler et normaliser.

(**) IMdR : Institut de Maitrise des Risques ; AFPCN : Association Française de Protection des Catastrophes Naturelles.

Sources : Emmanuel Besluau, Consultant, Duquesne Group, auteur du livre « management de la continuité d’activité » aux Editions Eyrolles 2008 , www.silicon.fr

Haïti : inondations, 11 morts

Plusieurs villes haïtiennes sont inondées depuis le début de la semaine après plusieurs jours de pluie et 11 personnes sont mortes dans différentes régions du pays, a-t-on appris auprès du bureau de la protection civile haïtienne
Cinq personnes sont mortes dans le département de l'Artibonite, non loin des Gonaïves, ville qui avait été sinistrée par trois ouragans en 2008. Dans le centre du pays, trois personnes sont mortes foudroyées. Les intempéries ont fait deux autres victimes dans le sud et une dans le sud-ouest, selon la protection civile.
Des centaines de maisons ont également été inondées et plusieurs dizaines détruites, notamment dans le sud où les Cayes, troisième ville du pays, est inondée à près de 40% selon les autorités locales. Les villes de Léogane, à 32 km à l'ouest de Port-au-Prince et Saint-Marc, une centaine de km au nord, sont également inondées.Le président René Préval s'était rendu la semaine dernière aux Gonaïves afin d'accélérer les travaux de drainage de la ville à l'approche de la saison cyclonique qui débute fin juin en Haïti.
Source: Le Figaro

Le cinéma dans l'oeil de l'ouragan Katrina

Même s'il y a plusieurs fois fait mention dans ses productions, Hollywood n'a jamais réellement de front abordé le passage de l'ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans préférant se servir des conséquences de cette catastrophe naturelle comme toile de fond.
Les choses vont désormais évoluer avec la contribution de Sony Pictures et Oberbrook Entertainment qui ont obtenus les droits d'exploitation de la vie de l'ex-Marine John Keller qui après le passage de la tempête, sauva presque 250 habitants d'un bâtiment submergé par les eaux.
La star Will Smith figure parmi les producteurs de ce futur film dont l'écriture et la réalisation, ont été confiées à John Lee Hancock. Rien ne laisse entendre que le comédien joueras dedans.

Sources: Cinema-france.com

14 mai 2009

Catastrophes naturelles: 200 milliards de $ de dégâts en 2008

L'année 2008 restera dans les annales des catastrophes naturelles. Selon la société de réassurances Munich Re, les caprices de la nature auront causé cette année plus de 220.000 morts et causé environ 200 milliards de dollars de dégâts matériels.

Après 1995 et 2005, marquées respectivement par le tremblement de terre de Kobe, au Japon, et les dégâts provoqués par l'ouragan Katrina, aux Etats-Unis, 2008 se classe ainsi à la troisième place du palmarès des années les plus coûteuses en terme de destructions, selon le rapport annuel du numéro deux mondial de la réassurance.
C'est une mauvaise nouvelle pour les assureurs qui devront faire face à l'envolée des pertes assurées. Ces dernières ont atteint 45 milliards de dollars, soit 50% de plus l'an dernier, principalement en raison des nombreux ouragans qui ont ravagé le globe. A lui seul, le cyclone Ike a ainsi coûté 15 milliards de dollars, contre 5 milliards pour Gustav, la deuxième catastrophe la plus destructrice de l'année.

L'Asie aura encore été cette année le continent le plus touché par les catastrophes naturelles, souligne le rapport. Le séisme ayant secoué le sud-ouest de la Chine (Shichuan) en mai dernier a ainsi engendré 85 milliards de pertes, dont seulement 300 millions de pertes assurées. "Ce tremblement de terre est jusqu'à présent celui qui a coûté le plus cher après celui de Kobé au Japon en 1995", affirme le groupe.
Munich Re pointe en outre du doigt le rôle du réchauffement climatique mondial. Si le nombre de ces catastrophes a reculé par rapport à l'an dernier (750 contre 960), la tendance à long-terme se poursuit: le changement climatique a déjà commencé et contribue très probablement à une météo extrême de plus en plus fréquente et ainsi aux catastrophes naturelles qui s'en suivent.
Sources: E24, AFP, Munich Re, DR

Grippe Mexicaine : 3 scénarios pour l'épidémie de A-H1N1

d'après un article de ERIC FAVEREAU paru dans le Monde du 02.05.2009

Après l'émergence de la grippe A, et alors que la France connaît ses premiers cas, toutes les hypothèses demeurent envisageables quant à son développement.
Il est arrivé de façon inattendue, débarquant au Mexique et non pas en Asie. Et il a surpris tout le monde, surgissant au printemps alors que les experts l’attendaient plutôt en automne.
Il manque certes toujours des données essentielles, comme les causes réelles des décès, ainsi que le décryptage complet du virus. Reste que la plupart des observateurs estiment, avec prudence, que le scénario le plus probable est celui d’une pandémie maîtrisable durant les semaines à venir. Mais avec un risque élevé pour la rentrée 2009.

Revue de détails des trois scénarios possibles :

Une pandémie de type SRAS?

«C’est l’hypothèse basse», note le professeur Antoine Flahaut, directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique. En 2003, la Chine et Hongkong avaient découvert un nouveau virus de type respiratoire, provoquant une pneumonie atypique (Sras).
Ce virus était apparu dans la province chinoise du Guangdong (sud) en novembre 2002, avant de faire, en quelques mois, plus de 800 morts dans le monde, dont près de 350 en Chine. Ensuite ? Rien ou presque. «Cela peut-être le cas aujourd’hui. Il y a certes l’émergence d’une nouvelle souche de H1N1, mais cela peut tourner en eau de boudin avec l’été», imagine le professeur Flahaut. Quelques centaines de victimes, quelques milliers de cas. Mais pourquoi cela s’arrêterait-il ? «Comme pour le Sras, le génie épidémique nous échappe en grande partie.» Si on en reste là, cette bouffée pandémique serait passée inaperçue il y a cinquante ans. «C’est le scénario le plus optimiste, mais il est peu probable, analyse Antoine Flahaut. Le Sras se manifestait avec de forts symptômes. Il fallait hospitaliser tous les patients, et donc les confiner. Là, ce n’est pas le cas, la grippe est pour moitié invisible, sans symptôme.»

Une pandémie incontrôlée?

C’est le scénario extrême, le plus grave, celui qui justifie l’inquiétude de l’OMS. La nouvelle souche de H1N1 se révélerait d’une rare virulence. Par des mutations génétiques successives, le virus aurait acquis une forte pathogénécité et une force épidémique du type de la grippe saisonnière. Les cas se multiplieraient donc. En dépit d’une riposte mondiale, la pandémie mettrait à mal les systèmes de santé.
«Je ne crois pas trop à ce scénario, explique Antoine Flahaut, car depuis les dernières grandes épidémies, nous disposons d’un arsenal thérapeutique et d’une infrastructure sanitaire impressionnante.» Pour preuve, il note que chaque année, il y a des virus mutants, et que ces derniers n’ont jamais entraîné de forte surmortalité. Et d’ajouter : «Des travaux récents, à partir d’autopsie de patients morts de la grippe espagnole en 1918, montrent qu’ils sont décédés d’infections bactériennes, infections qui seraient aujourd’hui facilement traitées.»
D’autres travaux, à l’inverse, auraient mis en évidence l’effet direct du virus dans le décès, ce qui serait alors beaucoup plus inquiétant. «On ne peut pas, pour autant, écarter cette hypothèse, argumente Françoise Weber, directrice de l’Institut de vielle sanitaire, car nous assistons à une progression importante des personnes touchées, avec un nombre significatif de décès chez des jeunes adultes. Cela peut basculer avec l’apparition de cas sévères dans une croissance exponentielle.» «De plus, ajoute Didier Houssin, on voit avec la question de la surveillance des voyageurs qu’il est aujourd’hui extrêmement difficile de tout contrôler.»

Une pandémie des temps modernes?

C’est l’hypothèse la plus probable. Antoine Flahaut la qualifie de «pandémie grippale des temps modernes». Une sorte de pandémie en deux temps et à deux vitesses. En deux temps, parce qu’elle redoublera de vigueur à partir de l’automne prochain. Mais surtout à deux vitesses parce qu’elle affectera principalement les pays les plus démunis, ceux du Sud. Dans les pays développés, la maladie suivrait le modèle grippal, ce qui veut dire que la moitié des cas seraient asymptomatiques (sans symptômes).
Le virus se propagerait facilement: pour une personne infectée, deux personnes contaminées. Mais le virus est peu tueur, avec un taux de mortalité analogue à celui de la grippe habituelle : 1 pour 1000. «Pour peu que l’on soit dans un système de santé moderne, cette grippe pandémique restera cantonnée dans un moule de grippe saisonnière.» Dans ce scénario, la pandémie pourrait avoir deux phases. L’actuelle, limitée dans le temps. «Dans les pays du Nord, le virus ne supporte pas bien la chaleur, et il n’y a jamais eu d’épidémies fortes en été», remarquent Didier Houssin et Antoine Flahaut.
«En Europe, il n’y aurait pas grand-chose jusqu’à la fin de l’été, imagine le professeur Jean-Philippe Derenne, pneumologue. Si tel est le cas, cela permettrait de tester le plan de lutte.» Et de lancer une production vaccinale. La question qui se posera alors est la suivante: faudra-t-il mettre en oeuvre toute la puissance des industries vaccinales contre le virus A-H1N1, quitte à délaisser le vaccin contre la grippe saisonnière qui surviendra, elle aussi, de toute façon?
Dans ce scénario, l’enjeu résidera surtout dans la capacité à gérer la deuxième phase, à l’automne. Ce sera un rendez-vous décisif, avec un risque élevé de reprise et d’amplification de la pandémie mondiale, qui se mélangera alors avec la grippe saisonnière. Dans cette hypothèse, les pays riches auront eu non seulement la possibilité d’améliorer leur plan, mais ils disposeront, en outre, de l’arsenal thérapeutique pour y faire face. Quant aux pays pauvres, «le danger sera maximum», notent les experts, tous d’accord sur ce point.
sources: Le Monde

13 mai 2009

Chine: les nouvelles écoles au Sichuan résisteront aux séismes

Tous les établissements scolaires en construction à Chengdu, capitale de la province du Sichuan, seront de haute qualité et résistants aux séismes.

La conception des nouveaux bâtiments scolaires sera entièrement conforme aux normes nationales de résistance aux séismes et la province n'épargnera aucun effort pour construire des écoles de haute qualité.

La Chine a confirmé le 8 Mai que 5 335 élèves étaient morts ou disparus au Sichuan lors du séisme de magnitude 8 survenu le 12 mai 2008.




Les statistiques du département de l'Education du gouvernement provincial indiquent que 3 340 écoles doivent être reconstruites après le tremblement de terre.

Après celui-ci, l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) a amendé la Loi sur la prévention des séismes et sur les secours en cas de catastrophe naturelle qui prévoit les normes applicables à la construction des écoles et des hôpitaux pour résister aux séismes de forte intensité. Les écoles scolaires doivent déosrmais pouvoir résister aux tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 8.0 degrés.

Le directeur de la Commission de la construction de la ville de Chengdu a révélé que des experts avaient été envoyés dans des pays étrangers tels que le Japon pour y apprendre les techniques à utiliser dans la construction d'écoles résistantes aux séismes.

Le coût local d'une telle école, financée par Shanghai, dépasse 586,36 dollars le mètre carré, soit le même prix au mètre carré qu'un appartement neuf.

Afghanistan : 10 morts dans les inondations dans le nord

De fortes pluies et inondations ont fait 10 morts et endommagé plus de 200 maisons dans la province de Baghlan, dans le nord de l'Afghanistan le 2 Mai.

Cette catastrophe naturelle qui a frappé vendredi après-midi le district de Jilga a entraîné la mort de 10 personnes dont des femmes et des enfants, et a emporté ou partiellement détruit 250 maisons.

Des centaines d'hectares de champs cultivés ont également été détruits par la catastrophe naturelle.

Des pluies et des inondations ont fait des dizaines de morts dans d'autres régions de l'Afghanistan au cours du mois dernier.