17 févr. 2011

Le Gouvernement veut renforcer la prévention des inondations

Tempête Xynthia, inondations dramatiques dans le Var : la France est sous la menace permanente de submersions marines et d'inondations brutales. Comment améliorer la prévention et renforcer la sécurité des habitants ?


C'est l'objet du plan national submersions rapides qui vient d’être validé par le premier ministre, après une concertation conduite de juillet 2010 à début février 2011. Doté d’un budget de 500 M€, ce plan comprend plus de 60 actions concrètes. Ce dispositif complet vise à mieux maîtriser l’urbanisation dans les zones dangereuses, améliorer la vigilance météo et l’alerte des populations, et renforcer la fiabilité des digues.

1. Maîtriser l’urbanisation dans les zones à risques

Accélération des plans de prévention des risques (PPR) littoraux. Dans un délai de 3 ans, 242 nouvelles communes littorales devront être couvertes par un PPR.

Les PPR de 68 communes seront également révisés ; la prise en compte des risques en amont dans les stratégies d’aménagement sera encouragée. Aucune construction de digue ne pourra être autorisée pour ouvrir de nouveaux secteurs à l’urbanisation. L'’Etat proposera à la fin 2011 un référentiel technique officiel de travaux de prévention du risque d’inondation dans l’habitat existant, qui servira de support aux professionnels (bâtiment, experts, administration) pour définir, prescrire, ou réaliser des travaux.

2. Améliorer les systèmes de surveillance, de prévision et d’alerte

Mise en place par Météo France d’une vigilance spécifique météo « vagues-submersions » pour fin 2011. Pour chaque département littoral, elle définira grâce au code couleur en vigueur – vert, orange, rouge - un niveau de vigilance, en fonction des prévisions de niveau de mer et de hauteur des vagues. Une meilleure couverture du territoire par le renouvellement et le renforcement du réseau de radars hydrométéorologiques. Ce plan radar sera réalisé sur 10 ans et représente un investissement supplémentaire de Météo France et du ministère du développement durable de 10,6 M€. 1,4 M€ seront mobilisés dès 2011. L’extension du réseau de cours d’eau surveillé par l’Etat. 20 800 km de cours d’eau font actuellement l’objet d’une surveillance par l’Etat sur le territoire métropolitain. Aux extensions déjà prévues - pour un linéaire de l’ordre de 600 km sur 2010 et 2011 – s’ajouteront dans les deux ans qui viennent celles actuellement à l’étude.

3. Renforcer la fiabilité des digues

L’engagement de 1 200 km de travaux de confortement d’ouvrages est prévu sur la période 2011-2016 et l’Etat mobilisera pour cela des ressources de l’ordre de 500 M€.

Le travail de recensement des digues sera achevé d’ici la fin du 1er trimestre 2011 pour les digues fluviales et d’ici la fin de l’année pour les ouvrages maritimes. Les services de contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques (digues et barrages) ont été regroupés au sein des Directions Régionales de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement, et renforcés à hauteur de 50 postes sur 2009-2011.

4. Développer une véritable culture du risque

Les plans communaux de sauvegarde, procédures visant à préparer et organiser la commune pour faire face aux situations d'urgence, seront rendus obligatoires dès prescription d’un plan de prévention des risques. Actuellement ils ne sont mis en place que pour les PPR approuvés. La ministre de l'Ecologie a également lancé un nouvel appel à projets Papi, programmes d’actions de prévention des inondations.

Ces contrats entre un maître d’ouvrage, l’Etat, les collectivités locales permettent de déployer sur un bassin de risques une politique cohérente, qui prend en compte tous les aspects de la prévention : maîtrise de l’urbanisation dans les zones à risques, réduction de la vulnérabilité du bâti existant, protections, alertes, information préventive…

Cette nouvelle génération de Papi intègre désormais explicitement le risque de submersion marine. 48 Papi ont été financés depuis 2002. Afin d’assurer la cohérence de la politique de gestion des risques d'inondation, la ministre a annoncé la mise en place d’une nouvelle gouvernance, ouverte aux collectivités territoriales et à la société civile. En effet, il ne peut exister de politique de prévention des inondations efficace et pertinente sans un effort collectif et un dialogue constant entre tous les acteurs concernés.


Sources: maxisciences.com

12 févr. 2011

L'eau sécurisée après une catastrophe naturelle

Fin 2010, la société BIO-UV , spécialisée dans le traitement de l’eau, a développé un concept innovant de production d’eau potable : BIO-SUN. Cette station d’eau potable fonctionne à l’énergie solaire et couple une filtration très fine (sur zéolithe) à la désinfection UV. L’eau est purifiée et débarrassée de tous les micro-organismes pathogènes responsables de nombre d’infection et de virus à travers le monde.

 

BIO-SUN est un procédé simple et autonome qui garantit un accès à l’eau potable à toutes les populations des pays en voie de développement et des sites isolés. Parfaitement intégré aux démarches des acteurs internationaux du développement et en particulier des ONG, BIO-SUN œuvre pour le développement durable et la valorisation des territoires dans le besoin.

Grâce à cette innovation, la société BIO-UV répond non seulement à la démarche d’accès à l’eau potable pour tous les individus à travers le monde, mais elle favorise également le développement économique des zones en difficulté en leur confiant la responsabilité de gérer la borne, de son installation à son utilisation.

En février, une borne de production d’eau potable photovoltaïque BIO-SUN sera installée gracieusement en Haïti pour faire face à la pénurie d’eau potable et au développement des virus et infections véhiculés par l’eau, y compris le choléra. La société Lysa, spécialisée dans la gestion durable de l’eau, sera en charge de la mise en place de la borne, ainsi que de la formation des personnes sur place.

Contact :
BIO-UV
ZAC de la Petite Camargue - CS90022 - 34403 LUNEL
Tél. 04 99 13 39 11 • Fax 04 99 13 39 19 • http://www.bio-uv.com

Sources: News-eco.com

2 févr. 2011

Catastrophes naturelles: Bilan 2010

En 2010, près de 373 catastrophes naturelles ont été recensées dans le monde, tuant plus de 296.800 personnes, affectant plus de 20 millions d'autres et coûtant près de 110 milliards de dollars aux États, indique un rapport du Centre de recherche sur l'épidémiologie des catastrophes (CRED) de l'Université catholique de Louvain, en Belgique, réalisé en partenariat avec l'organe de l'ONU chargé de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ONUSIPC). "Il est essentiel pour les gouvernements locaux, les responsables municipaux et leurs partenaires d'intégrer l'adaptation au changement climatique dans leurs politiques de planification urbaine", la réduction des risques "n'est plus une option". Le renforcement de la résilience des collectivités locales sera l! 'une des priorités du Forum mondial sur la prévention des catastrophes qui sera organisé du 8 au 13 mai, à Genève, en Suisse.