27 oct. 2011

PCS non réalisés : l'Etat menace de frapper au porte monnaie


Interrogée par les grands medias lors de la présentation de la nouvelle vigilance météorologique de météo France, la ministre du ­Développement durable a rappelé la nécessité pour les communes de mettre en place un plan communal de sauvegarde.
Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, « ces plans contiennent des procédures d'alerte et d'évacuation adoptées par les communes ».
Afin d'inciter les municipalités à les élaborer, l'État a conditionné le financement des programmes d'action de prévention des inondations portés par les villes, connus sous l'acronyme « PAPI », à l'établissement d'un plan communal de sauvegarde. De plus, les communes pour lesquelles un plan de prévention des risques est prescrit doivent dorénavant y adjoindre un PCS.
Toutefois, la mesure de l'opérationnalité de ces plans d'organisation pour le jour « j » nécessite pour les villes de réaliser des exercices de simulation. 
Aussi, depuis cette année, l'attribution des financements de l'Etat va en priorité aux communes qui se sont investies dans la mise en œuvre d'un exercice.
La prise en mains du PCS au travers des exercices figure donc parmi les critères permettant d'accorder ou non des aides. D'autre part, les préfets ont reçu ordre d'être très vigilants au développement de ces entraînements. 
Sources: la lettre de sécurité-commune-info du 26.10.2011