13 oct. 2010

Une maison anti catastrophes naturelles

Construire une maison capable de résister à une inondation, un tsunami ou un tremblement de terre, voilà le pari qu’ont relevé les architectes du cabinet américain Peek Ancona.


Construite en Californie près de la faille San Andréa, elle a une “plug-inability”. C’est-à-dire qu’elle est constituée de parties préfabriquées qui s’emboîtent et se complètent à partir d’une base commune solide, renforcée par des pierres gigantesques et une structure d’acier surplombée par des colonnes conçue pour résister aux vagues. Ainsi il est possible de l’agrandir à volonté (ou presque) sans avoir à retoucher à la maison existante.

Le résultat ? Une belle maison en bois, sur plusieurs niveaux et très largement ouverte sur l’extérieur qui, construite sur un terrain dur, peut aisément convertir sa terrasse en embarcadère.


Une éco-maison aussi.

Les exigences du clients étaient claires. Un maximum de matériaux renouvelables, naturellement isolants et le minimum d’altération du terrain. Les architectes ont ainsi utilisé le cèdre rouge, ressource locale et isolante qui se fond naturellement dans le paysage.

Il existe d’autres Smart House, à l’image de la “hurricane-proof beach house” conçue par Ray Huff en 1998 en réaction à l’ouragan Hugo qui avait détruit près de 40 000 maisons en Caroline du Sud en 1989. Cette maison-cube est renforcée par de l’acier et ses fondations en pilotis s’enfoncent profondément dans le sol pour permettre aux vagues provoquées par le vent de passer en dessous.

Dans un genre plus populaire, on peut aussi parler des “float-houses” installées à la Nouvelle-Orléans. Conçues par le cabinet Morphosis pour se transformer en radeau lorsque le niveau de l’eau monte, elles sont aussi écologiques (panneaux solaires, récupération d’eau de pluie, ..) et abordables (moins de 100 000 €). Par conséquent, elles sont un peu moins jolies même si l’intérieur est pas mal. Le projet a été financé par Brad Pitt et sa fondation "Make it Right" fondée en 2005 après l’ouragan Katrina.