
Les dégâts, d'un montant estimé à 1,12 milliard d'euros, n'en sont pas moins considérables : le premier ministre néo-zélandais, John Key, a déclaré que 100 000 habitations, soit deux sur trois dans la région, ont été endommagées. L'électricité et l'eau courante ont été rétablies dans la plupart des sites, mais 200 personnes se trouvaient encore dans des centres d'hébergement d'urgence, lundi 6 août. L'état d'urgence a été prolongé jusqu'à mercredi et l'armée déployée pour prévenir tout pillage.
Comment expliquer que ce séisme ait fait si peu de victimes ?
Une des raisons pour lesquelles le bilan humain a été presque nul, c'est que les bâtiments sont bien construits. La plupart disposent de charpentes en bois, en conformité avec le code de l'architecture. Celui-ci tient compte de l'expérience tirée de nombreux séismes qui par le passé ont été meurtriers, notamment dans les immeubles en brique. On évite désormais ce type de maçonnerie. Mais ce bilan tient aussi probablement à une bonne dose de chance.
Le pays a ensuite vécu pendant plusieurs décennies sans connaître de séismes de grande ampleur, avant une recrudescence à la fin du siècle. Si bien qu'il bénéficie d'une bonne préparation et d'une planification solides. Le respect des réglementations antisismiques a épargné nombre de vies en Nouvelle-Zélande.