
Le maire va instruire une demande de déclaration de catastrophe naturelle. «Au début, je me disais : "Ce n'est que de l'eau, ça va partir." Puis la pluie a redoublé et, en une minute, tout est devenu jaune autour de la maison. »
Ce sexagénaire habitant la rue Armand-Beugnies (RD 336) à Recquignies, comme ses voisins, a été confronté aux éléments aux alentours de 21 heures. Son lotissement, encaissé entre un champ en pente et une voie ferrée, a été envahi de boue au terme d'un orage violent qui a fait déferler les terres récemment semées.
Gabriel a eu le réflexe de repousser contre la porte d'entrée de sa maison la boue qui y pénétrait, provoquant un barrage de fortune qui a épargné son intérieur. Ses proches ont eu moins de chance, se retrouvant dans 80 centimètres de glaise. « On venait de tout rénover », se désole Jérôme, à 2 heures, entre un téléviseur souillé et des meubles déplacés dans sa pièce principale.
Les sapeurs-pompiers de Jeumont sont restés quasiment seuls sur place de minuit à 7 heures, tentant de vider des caves et de frayer une voie pour l'écoulement d'eau sur la route départementale, impraticable.
Gabriel a eu le réflexe de repousser contre la porte d'entrée de sa maison la boue qui y pénétrait, provoquant un barrage de fortune qui a épargné son intérieur. Ses proches ont eu moins de chance, se retrouvant dans 80 centimètres de glaise. « On venait de tout rénover », se désole Jérôme, à 2 heures, entre un téléviseur souillé et des meubles déplacés dans sa pièce principale.
Les sapeurs-pompiers de Jeumont sont restés quasiment seuls sur place de minuit à 7 heures, tentant de vider des caves et de frayer une voie pour l'écoulement d'eau sur la route départementale, impraticable.
Les services du Département, injoignables toute la nuit, de manière inexplicable, sont arrivés en force hier matin. Le déblaiement de la route s'est achevé en fin d'après-midi avec son nettoyage par les pompiers.
Restent, pour les sinistrés, les démarches à entreprendre auprès des assureurs. Ghislain Rosier, le maire, a annoncé hier vouloir instruire une demande de placement de sa commune en état de catastrophe naturelle.
Les communes proches (Jeumont, Marpent, Colleret, Cerfontaine et Ferrière-la-Petite) ont elles aussi, dans la nuit de mercredi à jeudi, été le théâtre d'interventions localisées des pompiers pour des montées en pression d'égouts et des inondations de locaux. Mais rien de comparable avec la situation des Rechigniens, au-dessus desquels le ciel a une nouvelle fois craqué hier en fin d'après-midi.
Source: La Voix du Nord
Restent, pour les sinistrés, les démarches à entreprendre auprès des assureurs. Ghislain Rosier, le maire, a annoncé hier vouloir instruire une demande de placement de sa commune en état de catastrophe naturelle.
Les communes proches (Jeumont, Marpent, Colleret, Cerfontaine et Ferrière-la-Petite) ont elles aussi, dans la nuit de mercredi à jeudi, été le théâtre d'interventions localisées des pompiers pour des montées en pression d'égouts et des inondations de locaux. Mais rien de comparable avec la situation des Rechigniens, au-dessus desquels le ciel a une nouvelle fois craqué hier en fin d'après-midi.