
Pour des raisons encore inexpliquées, un wagon-citerne transportant du GPL (gaz de pétrole liquéfié) s'est couché sur la voie et du gaz s'est répandu dans les habitations les plus proches avant qu'il n'explose.
Deux petits immeubles se sont écroulés sous la violence de la déflagration. L'un d'entre eux était censé abriter 18 personnes, dont plusieurs ont survécu. L'incident a ravagé une dizaine de petits immeubles dans un rayon de 300 mètres près de la gare.
La catastrophe a fait au moins "16 morts, 36 blessés, dont 14 dans un état grave", a indiqué le service régional de santé, cité par l'Ansa. Les blessés souffrent de graves brûlures, certains sur 90% du corps.
Plus de 300 pompiers venus de toute la Toscane, de la Ligurie et même d'Émilie-Romagne ont été mobilisés pour faire face à la situation. L'une des tâches des pompiers et notamment des unités spécialisées dans les accidents de produits chimiques a été d'éviter que le reste des wagons-citernes ne prennent feu et n'explosent. L'état d'urgence régional a été déclaré dans la région de Lucques, voisine de Viareggio.
Le GPL est composé d'un mélange de 50 % de butane et de 50 % de propane. Il est utilisé comme carburant "propre" par de nombreux automobilistes. Le convoi venait du port de La Spezia et se dirigeait plein sud vers Pise quand il est passé par Viareggio, une ville de 50.000 habitants.
D'après les premiers éléments de l'enquête, c'est le passage d'un scooter qui aurait été l'élément déclencheur de l'explosion, du fait d'une étincelle alors que le gaz se propageait.
Source : Le Point